La réparation d’un Jeûne manqué

La réparation d’un Jeûne manqué

Lorsque le jeûne est rompu, pour une raison quelconque, il devra être rattrapé en jeûnant un certain nombre de jours en compensation.Il convient cependant de distinguer deux cas de figure:

1- le cas où le jeûneur a rompu son jeûne par oubli ou lorsque le jeûneur se trouve dans une situation lui permettant de reporter son jeûne à plus tard (cas du voyageur, de la femme enceinte, de la nourrice, du malade, si l’un de vous était en état de janaba et n’a pas pu faire le ghossel avant l’aube à cause du sommeil ou il hésite à continuer son jeûne c’est-à-dire l’intention n’est pas stable, enfin un cas justifiée).2- le cas où la rupture du jeûne est provoquée de manière volontaire et sans que le jeûneur ne se trouve dans l’une des conditions ci-dessus lui permettant de reporter son jeûne.Dans le 1er cas, le jeûneur devra rattraper son jeûne en jeûnant un nombre de jours équivalent au nombre de jours qu’il a manqué.Dans le 2e cas, le jeûneur devra effectuer une réparation dite expiatoire (kafara), en payant une amende selon la manière décrite dans le titre suivant.A noter que, quiconque, sans excuse valable, retarde de rattraper son jeûne jusqu’au Ramadan suivant, doit en plus de réparer son jeûne (une fois le Ramadan en cours terminé), nourrir un pauvre pour chaque jour retardé.

(kafara)La réparation expiatoire Quiconque enfreint volontairement cette obligation divine par le boire, par le manger ou par un rapport sexuel pendant le jour dans le mois de Ramadan, commet un péché et doit effectuer le rachat de ce péché. Il existe trois sortes de réparations ou “kafâra”.Choisir soixante (60) pauvres (miskine) et donner à chacun d’eux de trois-quarts de kilogramme de blé, de riz, de dattes, ou d’autres denrées alimentaires pour chacun. Vous pouvez donner a quelqu’un qui pourrait distribuer à 60 pauvres.Observer le jeûne pendant deux (2) mois successifs sans sauter un seul jour, faute de quoi, il faut recommencer. Affranchir un esclave qui lui appartienne en propre et uniquement à lui, lequel est musulman et est bien portant.Cette réparation est répétée autant de fois que la faute est commise Note sur ces trois sortes de réparations ou “kafâra”. En effet. A l’heure actuelle, il est impossible d’affranchir un esclave, alors on peut recourir aux autres solutions tels de jeûner deux (2) mois successifs sans sauter un seul jour, ou payer le don aux pauvres.Mais si nous n’avons pas le moyen de payer et qu’il est difficile de jeûner 60 jours, que faut-il faire?Dans ces conditions, nous demandons à Allah de nous pardonner, et vous priez Allah pourqu’Ilpuisse vous aider à accomplir les actes religieux. Soyez sincère et fidèle et vous avez vraiment l’intention de réparer vos fautes.Il est préférable de payer dans les limites de vos moyens le don de nourriture aux pauvres. Ceci dépendra de votre jurisprudence.