La Valeur et la Portée du Do`â’

La Valeur et la Portée du Do`â’

Le Do`â’ est une imploration, une prière de demande, une supplication que nous adressons à Dieu pour qu’il satisfasse nos besoins, nous accorde Ses Bienfaits, pardonne nos péchés, nous aide à surmonter nos difficultés, à résoudre nos problèmes, à corriger nos défauts, à nous rapprocher de Lui, à touver le droit chemin et la paix intérieure. La portée du Do`â’ a toujours été, depuis Adam, l’arme favorite à laquelle recouraient les Prophètes, les Imams et les Croyants pieux pour mener à bien les tâches difficiles qui leur avaient été assignées, et à supporter les calvaires qu’ils ont souvent subis. C’est pourquoi, l’Islam a vivement reocmmandé aux Croyants d’emprunter ce moyen de communication avec Dieu pour arriver à bon port. Ainsi, le Coran nous informe que Noé, Abraham, Moise, Ayyoub, Zakariyyâ et d’autres messagers pratiquaient le Do`â’ surtout pendant les moments difficiles de leur vie, et il nous suggère par là-même de prendre conscience de la valeur du Do`â’ et de l’importance de cette forme d’adoration dans la relation entre l’homme et le Seigneur, ainsi que de son enracinement dans la notion de la Foi, puisque même les Prophètes qui représentent le sommet de l’humanité quant à leur proximité de Dieu et leur lien avec Lui, y recouraient.

Le Prophète de l’Islam a dit:

“Le meilleur acte d’adoration est, après la lecture du Coran, le Do`â’ ”.

Cette recommandation trouve sa confirmation dans divers versets coraniques à travers lesquels Dieu Lui-même exhorte les croyants à Lui adresser leurs prières de demande pour qu’Il les exacuce: “ Et quand Mes serviteurs t’interrogent sur Moi! Alors que Je suis tout proche! Je réponds à l’appel de qui fait appelle quand il M’appelle. Qu’ils cherchent donc à répondre à Mon appel, et qu’ils croient en Moi. Peut-être seraient-ils bien dirigés!” (Coran, II, 186)

Et:

<< “Votre Seigneur a dit: “Interrogez-moi et Je vous exaucerai. Ceux qui, par orgueil, refusent de M’adorer entreront bientôt, humiliés, dans la Géhenne”>>. (Coran XL, 60)

Ces deux versets montrent deux aspects de l’importance de Do`â’. Dans le premier verset, Dieu compatit à la détresse des serviteurs et les encourage à faire appel à Lui, et II leur promet qu’II leur viendra en aide et qu’II satisfera leurs besoins. Dans le second verset, le Do`â’ est présenté comme un acte d’adoration par lequel les hommes doivent témoigner de leur servitude envers Dieu, sous peine de paraître hautains envers Lui et de mériter donc Son terrible Châtiment.

Le Do`â’ apparaît ainsi comme un moyen d’atteindre le salut dans ce bas-monde et dans l’Au-delà, et une ligne de démarcation entre la croyance et l’incroyance, le Paradis et l’Enfer.

Sans doute, le Do`â’ trouve-t-il sa pleine signification dans le verset suivant: “Dis: Mon Seigneur ne se soucie pas de vous parce que vous ne L’invoquez pas et que vous avez crié au mensonge. Vous en verrez bientôt la conséquence inéluctable”. (Coran XXV, 77)

II ressort de ce verset que Dieu prend soin de Ses serviteurs proportionnellement au degré de lien qu’ils établissent avec Lui par le Do`â’. La question qui se pose est comment un rite religieux acquiert une telle importance et comment il détermine, par son accomplissemnt, le rapport de l’homme avec son Seigneur? Pour tenter d’esquisser un élément de réponse à cette interrogation, il faut concevoir que le Do`â’ n’est pas un simple acte d’adoration ou une simple tradition religieuse formelle, mais l’expression vivante du sentiment de l’homme de son besoin constant de Dieu dans toutes ses affaires, et de la reconnaissance profonde de sa servitude, incarnée par sa convication intime de son attachement à Dieu et de la subordination totale de son existence à Lui.

II va de soi qu’on ne saurait atteindre à une Foi vivante en Dieu sans ce sentiment et sans cette conviction, car la Foi n’a de sens que lorsqu’on a la conviction intime de l’existence d’une Toute-Puissance Illimitée et d’une Force Absolue et Infinie devant Laquelle l’homme apparaît faible, impuissant et incapable de justifier son existence autrement que par la Volonté divine.

Notre besoin de Do`â’, c’est donc notre besoin d’exprimer cette foi en Dieu, et d’oeuvrer en vue de la maintenir vivante à l’intérieur de nous-mêmes, de la renouveler à tout moment, et de la consolider constamment.

C’est pourquoi, il est dit dans le Hadith que le Do`â’ est “la moelle de l’adoration”, car il exprime la signification profonde de la servitude, de la soumission et du recueillement qu’incarme l’adoration, et sans lui, celle-ci équivaudrait à un corps sans âme; c’est pourquoi aussi, le Do`â’ sort du cadre d’un simple rite traditionnel que l’homme pratique par pure habitude, sans compréhension et sans conscience. Pour que le Do`â’ produise les effets escomptés et que les demandes qui y sont formulées soient exaucées, il est vivement recommandé que le solliciteur sache le sens des mots qu’il prononce et soit conscient de l’importance du Do`â’ et de sa signification générale. Selon l’Imam Ali, “ il n’y a rien à espérer d’un acte d’adoration sans une connaissance profonde, ni d’une lecture (récitation) sans un esprit de suite”. De même, on peut lire dans le Do`â’ quotidien du mois de Rajab: “O Mon Dieu! Je te demande par le sens de tout ce par quoi Tes représentants Te prient…”, ce qui montre que la compréhension du sens de ce qu’on lit dans le Do`â’, est en soi, un factuer d’exaucement des demandes qui y sont formulées.

Toutefois, cela ne doit nullement nous décourager de lire le Do`â’, lorsque nous ne pouvons pas en comprendre la signification. Lire le Do`â’ est en soi, une prise de conscience de notre besoin constant de Dieu, de l’importance du Do`â’ pour nous, et un premier pas vers la compréhension de son contenu.

Le Do`â’ est un moyen d’obtenir de Dieu qu’II exauce et satisfasse nos besoins au sens le plus large du terme. C’est donc un facteur susceptible d’influer même sur notre sort et de modifier notre destinée. La raison en est que, plus les croyants s’approchent de Dieu, plus ils méritent Sa Bonté et Sa Miséricorde. Or, le Do`â’ c’est ce qui rapproche le plus l’homme de son Seigneur.

Certes, Dieu est toujours “ plus proche de l’homme que la veine de son cou” mais l’homme se laisee souvent distraire de Dieu et perd ainsi l’avantage de cette proximtité. Pour pallier à cette distraction, la Charî`ah a pris un soin particulier du Do`â’ et elle a désigné pour les différents moments et circonstances de la vie du croyant des Do`â’ spéciaux, afin que ce dernier reste plus souvent en contact conscient avec Dieu. Ainsi, il y a un Do`â’ pour chaque jour du mois, d’autres encore pour chacun des besoins de l’homme dans ce monde et dans l’Autre monde.

Tout en encourageant le croyant à L’invoquer par “crainte révérencielle” ou pour les besoins personnels, Dieu lui demande de L’invoquer aussi par pur esprit religieux et d’une façon désintéressée. II désigne du doignt ceux qui se contentent de L’implorer lorsqu’ils se trouvent dans l’adversité, mais qui L’oublient, dès qu’II les en sort: “Quand un malheur atteint un homme, il invoque son Seigneur, il revient reprentant vers Lui. Quand ensuite, Dieu lui accorde un bienfait, il oublie le mal dont il avait auparavant demandé d’être délivré…”

(Coran XXXIX, 8)

Partant de là, la Sunnah du Prophète et les Hadith des Imams d’Ahl-ul-Bayt ont appelé les Musulmans à invoquer Dieu non seulement pour eux-mêmes, mais également en faveur de leurs frères de religion, afin qu’ils obtiennent de Lui plus qu’ils n’en obtiennent lorsqu’ils L’invoquent uniquement pour eux-mêmes. Ce faisant, I’Islam cherche à faire naître chez le Musulman un sentiment fraternel intime qui le conduit à ressentir devant Dieu et intimement les besoins de ses frères avant de penser à ses propres besoins. En témoigne cette parole de I’Imam Zayn al-`Abidine: “ Lorsque les Anges entendent le croyant prier intimement pour son frére ou qu’il lui souhaite du bien, ils disent: “Quel bon frère tu es pour ton frère! Tu lui souhaites le bien (en invoquant Dieu), alors qu’il est absent et tu l’évoques en bien! Dieu te donnera le double de ce que tu as demandé pour ton frère et le bien qu’II dira de toi sera le double du bien que tu as dit de lui. Tu lui auras rendu en outre une faveur qu’il te devra…”.

Cette façon de prier pendant le Do`â’, pour autrui peut permettre au Croyant de transcender son égo et d’atteindre à un altruisme absolu qui le conduit à s’occuper des autres plus qu’il ne s’occupe de lui-même. L’exemple le plus touchant fut celui de Fâtimah al-Zahrâ’ dont son fils, l’Imam al-Hassan Ibn Ali a dit: << Elle passait la nuit à adorer Dieu et à prier pour les croyants et les Croyantes, sans prier pour elle-même. Lorsque je lui ai demandé “pourquoi ne pries-tu pour toi-même?”, elle m’a répondu: “Le prochain (le voisin) avant soi-même” >>.

Pourquoi Dieu demande-t-Il au croyant de prier pour ses frères, alors qu’Il peut tout naturellement venir de Lui-même à l’aide de ces derniers, sans l’intervention de la prière d’un serviteur? Sans doute, l’Islam vise-t-il, par ce moyen, à développer chez le Musulman le sens des valeurs, un sens des valeurs plus fort et plus profond, lorsqu’il naît de l’intérieur de l’homme que lorsqu’il est inculqué par les prédications, donc difficilement assimilable, parce que venant de l’extérieur.

Le Do`â’ ne remplace pas l’effort et l’action

Pendant le Do`â’, le Croyant qui prend conscience de sa dépendance totale à l’égard de Dieu et reconnaît son impuissance devant Sa Toute-Puissance, implore le Seigneur pour qu’II satisfasse ses besoins les plus immédiats et les plus lointains, ses aspirations matérielles et morales et pour qu’II lui accorde le salut dans ce monde et dans l’Autre monde. Ainsi, il est courant que le croyant prie Dieu, pendant le Do`â’, de lui assurer ses moyens de subsistance, la bonne santé, la prospérité, la bonne conduite etc… et il s’attend légitimement que Dieu exauce ses voeux et subvienne à ses besoins. Mais le recours au Do`â’, ne doit nullement nous conduire à croire que nous pouvons nous cantonner dans un attentisme passif et dans l’inaction totale en comptant sur Dieu pour résoudre nos problèmes et satisfaire nos besoins. Une telle conception du Do`â’ est tout à fait erronée, car l’Islam ne croit pas au miracle dand la vie générale de l’homme, mais à la loi de causalité dont Dieu a doté les choses. En effet, Dieu a mis une cause à l’origine de toutes choses: la vie, la mort, la santé et la maladie, la pauvreté et la richesse, la victoire et la défaite. II a appelé l’homme à tenir compte des causes de ces choses et à compter ensuite sur Lui pour qu’II écarte les obstacles accidentels et imprévisibles qui entraveraient ses efforts ou qui les dévieraient de la direction dans laquelle ils sont déployés. L’homme doit tout d’abord utiliser à fond les capacités intellectuelles et physiques dont Dieu l’a dotées, lorsqu’il désire obtenir ou atteindre quelque chose, et ce faisant, il peut demander à Dieu de s’occuper de ce qui dépasse ses capacités: “ Mon Dieu! J’ai fait tout ce que je pouvais ! Aide-moi donc pour ce qui n’est pas en mon pouvoir” . Cette façon de se fier à Dieu aide le Croyant à faire face à son sentiment d’impuissance devant les forces occultes de l’inconnu. Donc le recours au Do`â’, loin de nous inciter à l’inaction, doit nous éviter de tomber dans le désespoir et dans le sentiment d’impuissance devant les forces qui nous dépassent. Car, dès lors que nous sentons la Toute-Puissance de Dieu avec nous et que nous avons le sentiment qu’Elle pallie à notre impuissance, nous pouvons entreprendre, agir et déployer tous nos efforts sans craindre l’échec et sans être découragés préalablement par les menaces de l’inconnu.

Pour conclure, rappelons que beaucoup de hadith nous disent que le Do`â’ de celui qui ne tient pas compte des causes naturelles des choses (le travail pour gagner sa vie, le médicament pour guérir une maladie, la force pour réaliser la victoire) ne sera généralement pas exaucé.

Abstraction faite de tous les besoins que nous demandons à Dieu de satisfaire pendant que nous faisons le Do`â’, celui-ci est en soi, un besoin intérieur et naturel du Croyant. En effet, le Croyant qui récuse toute forme de servitude en dehors de sa servitude à Dieu, éprouve parfois ce besoin de Do`â’ à l’intérieur de lui-même, tout comme il ressent le picotement de la faim lorsque son organisme a besoin de nourriture. Le Do`â’ est pour ainsi dire la faim (du croyant) de tendresse et de paix dont ont souvent besoin le coeur et l’âme. Dans l’adversité, devant la pression des problèmes qui l’accablent et lors de l`accumulation des crises intérieures et extérieures, l’homme a besoin d’exprimer et d’extérioriser les douleurs qui le rongent et le déchirent, et les sentiments effervescents qui l’agitent, sans entamer sa fierté, ni blesser sa dignité. Pour se soulager et se défouler, tout en préservant sa dignité, le Croyant touve dans le Do`â’ un milieu naturel et un climat sain qui lui permet de se présenter devant Dieu avec une âme d’enfant, une âme limpide, pure, simple, spontanée, innocemment révoltée. II pleure et implore, se plaint et se complaint, sollicite et insiste. II n’épargne aucun effort pour montrer l’étendue de sa faiblesse, une faiblesse dont il se réjouit, et se veut fier, étant convaincu qu’elle le rapproche de la Source du Pouvoir Absolu dont il peut tirer la force de faire face aux difficultés inépuisables de la vie. Si la nature de l’homme est faite de telle sorte qu’elle a besoin souvent de montrer sa faiblesse, il est rare que faiblesse rime avec fierté. La seule faiblesse dont on peut être fier est celle dont fait montre la créature devant le Créateur.

Ainsi, le Do`â’ est, en dernière analyse, un facteur de renouvellement de la force de vivre chez l’homme. II évite à ce dernier de sombrer dans l’angoisse, de s’étouffer sous le fardeau de ses problèmes et la pression de sa fierté et de devenir un homme démoralisé et comlpexé.

Des conseils pour se préparer avant l’arrivée du Ramadan.

Des conseils pour se préparer avant l’arrivée du Ramadan.

Voici quelques questions qui devraient vous aider à évaluer votre caractère, votre conduite, votre humeur et votre jeûne pendant le mois de Ramadân. Peut-être pourriez-vous vous les poser avant, afin d’orienter le déroulement de ce mois sacré vers le droit chemin, celui tracé par Dieu.

Est-ce que votre amour pour Dieu a été intensifié?

Est-ce que votre amour pour le prophète Mohammad et pour sa famille a été intensifié?

Est-ce que votre volonté de suivre le chemin et la tradition du prophète ainsi que sa famille ont été augmentés?

Vous sentez-vous comme un meilleur musulman? Faites-vous la prière et l’kohmesse de vos biens de manière plus consciencieuse? Avez-vous l’intention de faire le pèlerinage prochainement?

votre spiritualité a-t-elle augmenté? Recherchez-vous à en savoir davantage sur Dieu, ses créations et ses signes?

êtes-vous plus généreux avec votre temps et votre argent, dépensés pour la cause de l’Islam?

Avez-vous un meilleur comportement avec votre femme ou votre mari, votre enfant, vos parents, frères et sœurs, votre famille, etc…?

êtes-vous plus tendre, compatissant, tolérant et compréhensif?

Craignez-vous davantage Dieu?

Faites-vous plus attention aux “maladies spirituelles” du cœur, aux vices et essayez-vous de les éviter?

Etes-vous plus concentrer sur la vie de l’au-delà que sur la vie sur terre?êtes-vous mieux préparer pour le jour de votre enterrement et la rencontre avec votre Seigneur?

Avez-vous fait plus de bonnes actions? Pensez-vous en faire davantage?

Avez-vous aidé plus de musulmans? Pensez-vous les aider davantage, maintenant ou dans le futur?

Faites-vous plus attention à vos fautes qu’à celles des autres?

Etes -vous prêt à appeler les musulmans et les personnes qui ne sont pas de confession musulmane vers le chemin de Dieu? Allez-vous le faire?

Avez-vous davantage lu, mémorisé et pratiqué les enseignements du Saint Coran? Avez-vous reçu des enseignements sur l’Islam? Pensez-vous en faire davantage?

Avez-vous fait davantage appel à Dieu, vous êtes-vous rappelé de lui plus souvent?

Etes vous prêt à faire plus attention à votre santé physique, mentale et spirituelle par rapport au Coran et aux enseignements du prophète Mohammad ainsi que sa famille glorifie par le très haut?

Avez-vous pris conscience que ce mois de Ramadân était un entraînement pour le reste de l’année.

Avez-vous l’intention de vous évalué plus souvent comme maintenant, et de ne pas attendre le prochain Ramadân, inch’Allah?

Qu’allez-vous faire pendant la nuit (Laylat al-Qadre) Une nuit de haute spiritualité et une nuit bénie, la considérez comme une nuit normale?

Que Dieu tout puissant accepte notre sincère repentir, qu’il nous couvre de Sa Clémence, de Sa Miséricorde et qu’il nous accepte au Paradis. De même, le Prophète Que la Paix et le Salut soient sur lui ainsi que sa famille incite ses compagnons à bien accueillir ce mois, en les invitant à multiplier les bonnes oeuvres, les obéissances, le rappel de Dieu ou Zikr, les invocations, la bienfaisance, etc. Il prononçait la veille du premier jour, un sermon sous la forme d’un discours solennel, dans lequel il disait : «Humains ! Certes, un grand mois vous est venu, un mois béni ; un mois qui renferme la Nuit du Destin ou Laïlatoul-Qadr, qui est meilleure que mille mois.Un mois, dont Dieu a rendu obligatoire le jeûne et a fait de la prière nocturne une œuvre surérogatoire supplémentaire».Quiconque se rapproche de Dieu par une oeuvre supplémentaire dans ce mois est comme quelqu’un qui accompli une obligation.C’est un mois de patience ; or, la patience a pour récompense le Paradis.Le mois de Ramadan met également en évidence la patience du Croyant vis-à-vis des prescriptions de son Seigneur.Le Très-Haut dit:Vous qui croyez! Le jeûne vous a été prescrit comme IL a été prescrit ades peuples avant vous, peut-être deviendriez-vous pieux? » Sourate 2: La vache (Baqarah ) verset 183.Le Ramadan est un mois de jeûne et de prière pour se rapprocher de Dieu et pour revenir à Dieu. (L’imam Sadeque( Finalement, cher frère, sachez bien: Allah sauve de l’enfer un certain nombre de croyants, chaque nuit (du mois de Ramadan)»Le Prophète que la paix et la bénédiction soient sur eux dit également : «le mois de Ramadan est arrivé ; c’est un mois de bénédictions ; Allah vous couvre pendant celui-ci, en faisant descendre sa miséricorde, en effaçant les péchés et en exauçant les invocations. Allah est attentif à la concurrence que vous vous livrez pendant ce mois, et s’en vante auprès de Ses anges.Montrez donc à Allah qui d’entre vous, est le meilleur, dans l’accomplissement des bonnes oeuvres. Le perdant est certes, celui qui a été privé de la miséricorde d’Allah lors de ce mois. Le Prophète que la paix et la bénédiction soient sur eux dit également : «Quiconque jeûne le mois de Ramadan, poussé par sa foi et dans l’espoir de la récompense divine, Allah l’absout de tous ses péchés passés. Quiconque veille en faisant la prière (en salât) le mois de Ramadan, poussé par sa foi et dans l’espoir de la récompense divine, Allah l’absout de tous ses péchés passés ; Quiconque veille (en salât) la nuit du destin, poussé par sa foi et dans l’espoir de la récompense divine, Allah l’absout de tous ses péchés passés».Le Prophète dit également : «Allah le Très Grand, le Très Haut a dit : toutes les oeuvres du fils d’Adam verront se multiplier la valeur de leurs salaires. La bonne action sera rétribuée de dix à sept cents fois sa valeur ; Allah dit : le jeûne m’appartient, et c’est Moi qui en fixe la rétribution ; il a délaissé ses désirs ; sa nourriture, et sa boisson pour Moi. Le jeûneur a deux instants de joie, le premier lors de la rupture de son jeûne, et le second lors de la rencontre avec son Seigneur».Le fait qu’Allah permette au croyant de jeûner ce mois de Ramadan est une grande faveur ; il convient donc au musulman, de saisir cette occasion et de s’activer à accomplir de bonnes oeuvres, de prendre garde à ne pas tomber dans le péché, et de s’appliquer dans la l’accomplissement des prescriptions d’Allah, en particulier les cinq prières quotidiennes, car elles constituent la colonne de l’Islam, elles sont les plus importantes des prescriptions, après les deux attestations de foi : il n’y a de Dieu que Dieu et Mohamed que la paix et la bénédiction soient sur eux est son Prophète. Il est donc du devoir de tout musulman et de toute musulmane, d’être persévérant et de les accomplir à leur heure, avec crainte et sérénité.Il incombe au musulman, de préserver son jeûne et ses veilles (passées en prières), en bannissant les paroles et actes interdits par Allah, car le jeûne a pour but :à l’obéissance Allah, Gloire à Lui, la haute considération des limites sacrées d’Allah ; et habituer son âme à endurer les interdits d’Allah.II est recommandé à tous les musulmans de multiplier les actes d’adorations pendant ce mois béni, tels que la prière surrogatoire, la lecture du Coran avec méditation et réflexion, la multiplication des formules de glorification d’Allah comme ; «Gloire à Allah il n’y a de divinité qu’Allah est le plus grand ; qu’Allah me pardonne, ainsi que les invocations prescrites ; le fait d’ordonner le convenable et d’interdire le blâmable, l’appel à Allah (AdDa’wa) ; le fait de venir en aide aux pauvres et aux indigents ; le dévouement envers les parents ; l’entretien des liens de parenté, la générosité envers le voisin, la visite des malades, etc…» conformément aux paroles du Prophète car : «Allah est attentif à vos concurrences (dans les bonnes oeuvres) faites pendant ce mois, et S’en vante auprès de Ses anges».Montrer donc à Allah qui, d’entre vous, est le meilleur dans l’accomplissement des bonnes oeuvres ; «le perdant est certes, celui qui a été privé de la miséricorde d’Allah lors de ce mois»Le prophète dit” lorsque arrive le mois de Ramadan, les portes du Paradis sont ouvertes et celle de l’enfer fermées, tandis que les (chayataines) démons sont enchaînes”Pendant le mois de Ramadan nous devons avoir la volonté de cesser ce qu’on fait de mal, commencer à prier, corriger ses fautes, surmonter ses faiblesses… c’est a dire nous ne devons pas seulement nous abstenir de boire, de manger et des actes sexuels mais nous devons jeûner avec les yeux (éviter de voir le haram qui signifie interdit), avec les oreilles (en évitant d’écouter le mal), avec les pieds (en évitant les mauvais endroits), les mains, la bouche (la langue, éviter la médisance)…Le Ramadan est considéré comme un défi à relever et si on y arrive, on est plus confiant, plus sur de soi.Le Ramadan a un objectif, c’est la recherche du bonheur de l’homme dans ce monde et dans l’autre; certes, il implique bien des sacrifices mais au delà de l’épreuve à la mesure de l’homme, il y a le salut.Le Prophète a dit:Le mois de Ramadan dépasse tous les mois en bienfaits.” Celui qui fait un acte surérogatoire pendant le mois de Ramadan Allah Soubhanah wa ta’ala le récompense et le considère comme s’il avait fait un acte obligatoire. ”

La première nuit de Ramadan, tout démon, tout djinn est enchaîné.Toutes les portes de l’enfer sont fermées, aucune ne s’ouvre.

Toutes les portes du Paradis sont ouvertes, aucune ne se ferme.

On appelle: toi qui veux du bien, acours!

toi qui veux faire du mal, cesse!Cet appel est renouvelé chaque soir, et chaque soir ALLAH sauve de l’Enfer un certain nombre de croyants. Cité par Shirazi .

En effet Le ramadan se caractérise par un climat de piété et de sérénité. Le jeûne du mois de Ramadan est un moyen pour le musulman de se purifier de ses pêchés et gagner le pardon de Dieu.Ramadan est un temps sacré, durant lequel les cœurs se fortifièrent par cetteoffrande faite au Seigneur qui répand Sa grâce sur ceux qui demeurent patients dans les difficultés !

Selon l’imam Mohammad shirazi qu’Allah bénisse sa noble âme dit:Certains Compagnons du Prophète Mohammad attendaient le Ramadan avec impatience six mois avant. Ils demandaient à Allah Soubhanah wa ta’ala d’allonger leur vie pour qu’il puisse jeûner le mois de Ramadan, car ils ont goûté à la douceur et aux avantages de ce mois sacré.Nous avons tous besoin qu’Allah nous pardonne nos pêchés. Allah nous offre le mois de Ramadan pour demander son grand pardon.De plus pendant le mois de Ramadan la récompense est double et notre Seigneur est tout près de nous selon l’imam Ali” Celui qui fait une bonne action pendant le mois de Ramadan Allah le récompense beaucoup plus que les autres mois”Et cela ne veut pas dire qu’en dehors du mois Sacre qu’est le mois du Ramadan il ne faut pas faire la charité, mais pendant le Ramadan c’est doublement récompensé. ” Celui qui fait une bonne action pendant le mois de Ramadan Allah Soubhanah wa ta’ala le récompense jusqu’à 70 fois plus que ce qu’il donne en dehors du mois de Ramadan et même jusqu’à 700 fois “Jeûner c’est jeûner de l’intérieur et de l’extérieur.

LE jeûne” الصوم

LE jeûne” الصوم

Nous allons traiter dans cette partie الصوم “LE jeûne” qui fait partie des Ramifications de la religion (Fourou Al dine), est obligatoire tout comme la prière.Allah à lui “la Grandeur et la Gloire” a imposé le jeûne aux musulmans dans la 2ème année de l’ “hégire” selon le calendrier islamique.Le fait qu’Allah a choisi le mois sacré du Ramadan pour jeûner est considéré comme un secret du ciel” divin”.

Dans le calendrier musulman, le mois dure 29 ou 30 jours et une année compte 12 mois lunaires, c’est-à-dire 354 ou 355 jours.

Le clandrier en Islam selon la sourate suivante n9-36 (At-Tawba)

سورة التوبة

LE REPENTIR

إِنَّ عِدَّةَ الشُّهُورِ عِنْدَ اللَّهِ اثْنَا عَشَرَ شَهْرًا فِي كِتَابِ اللَّهِ يَوْمَ خَلَقَ السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضَ مِنْهَا أَرْبَعَةٌ حُرُمٌ ۚ ذَٰلِكَ الدِّينُ الْقَيِّمُ ۚ فَلَا تَظْلِمُوا فِيهِنَّ أَنْفُسَكُمْ ۚ وَقَاتِلُوا الْمُشْرِكِينَ كَافَّةً كَمَا يُقَاتِلُونَكُمْ كَافَّةً ۚ وَاعْلَمُوا أَنَّ اللَّهَ مَعَ الْمُتَّقِينَ (36)

Inna AAiddata alshshuhoori AAinda Allahi ithna AAashara shahran fee kitabi Allahi yawma khalaqa alssamawati waal-arda minha arbaAAatun hurumun thalika alddeenu alqayyimu fala tathlimoo feehinna anfusakum waqatiloo almushrikeena kaffatan kama yuqatiloonakum kaffatan waiAAlamoo anna Allaha maAAa almuttaqeena

9.36. En vérité, le nombre des mois est de douze, auprès de Dieu, comme c’est écrit dans Son Livre depuis le jour où Il a créé les Cieux et la Terre. Quatre de ces mois sont sacrés. Telle est la religion dans sa rectitude. Evitez donc durant cette période de vous faire du tort à vous-mêmes. Liguez-vous pour combattre les païens, comme ils se liguent contre vous ! Sachez que Dieu est avec ceux qui Le craignent.

Alors en Islam , il ya 12 mois qui sont :1-Muharam

2-Safar

3-Rabi’Al-Awwal

3-Rabi’Al-thani

4-Jumada Al-Awwal

5-Jumada Al-thani

7-Rajab

8-Sha’ban

9-Ramadhane

10-Shawwal

11-Dhul Qi’da

12-Dhul hijjah

Quatres mois sont considères sacrés(Muharam-Rajab-Dhul Qi’da-Dhul hijjah) pendant lesquels il est interdit de faire la guerre.Donc Muharam est le premier mois du calendrier islamique (héjri) comme janvier dans le calendrier grégorien).La date du début du Ramadan se décale en moyenne de 11 jours chaque année.Le début du ramadan est déterminé par l’apparition de la lune claire, la nuit du soir du mois de Chahbâne qui précède le mois de Ramadan, dans ce cas le mois de Ramadan est de 29 jours. Dans l’autre cas où la lune est cachée par les nuages, le mois de ramadan compte en tout 30 jours.Le prophète de Dieu que la paix et la bénédiction soient sur lui et sa famille a dit : “Dès que vous apercevez la nouvelle lune (du mois de Ramadan), jeûnez, et dès que vous l’observez (la nouvelle lune de Chawwal qui suit le mois de Ramadan), rompez-le ; et si le ciel est nuageux, alors jeûner pendant trente jours.”.

Selon la sourate n 2(Al-Baqarah) سورة البقرة

LA VACHE n185 Le Saint Coran mentionne qu’Allah a imposé le jeûne dans les religions précédentes

Sourate 2, Verset 183-2

“Ô croyants! Nous vous avons prescrit le jeûne (Al-Siyam) comme nous l’avons prescrit à ceux d’avant vous…”

قَبْلِكُمْ

“Donc quiconque d’entre vous est présent en ce mois (Le Ramadan), qu’il jeûne”

Le Jeûne durant le Mois de Ramadan ‘لصوم؍

La définition du jeûne en langue arabe et en Islam:

Jeûner (sawm), en langue arabe, signifie s’abstenir, se retenir de. Si d’entre-vous se retient de manger ou de parler, selon la langue arabe on lui dit qu’il jeûne. Effectivement, Le Saint Coran nous montre dans la sourate (Maryam) سورة مريم

فَإِمَّا تَرَيِنَّ مِنَ الْبَشَرِ أَحَدًا فَقُولِي إِنِّي نَذَرْتُ لِلرَّحْمَنِ صَوْمًا فَلَنْ أُكَلِّمَ الْيَوْمَ إِنسِيًّاfa-imma tarayinna mina albashari ahadan faqoolee innee nathartu lirrahmani sawman falan okallima alyawma insiyyaSi tu vois quelqu’un d’entre les humains, dis [lui :] “Assurément, j’ai voué un jeûne au Tout Miséricordieux : je ne parlerai donc aujourd’hui à aucun être Humain”.Ce type de jeûne est un ordre d’Allah destiné à La sainte Marie de s’abstenir de parler. L’objectif est de tester la Sainte Marie et aussi de la protéger contre la calomnie des gens sur sa grossesse sans être mariée, ainsi que montrer aux autres le miracle du prophète Jésus qui a commence à parler depuis le berceau.Le jeûne du mois de Ramadan, dans le cadre de l’Islam ” consiste à s’abstenir, de manger, boire et d’avoir des relations sexuelles, etc. Nous allons détailler tout ce qui est susceptible d’annuler le jeûne plus loin”. Cette abstinence a lieu du levé” L’aube réelle “= al-Fajr as-Sâdiq= الصَّادِقُ الفـَجْر jusqu’au coucher du soleil. Selon la sourate suivante 2 verset 187 LA VACHE: (Al-Baqarah) سورة البقرة

وَكُلُواْ وَاشْرَبُواْ حَتَّى يَتَبَيَّنَ لَكُمُ الْخَيْطُ الأَبْيَضُ مِنَ الْخَيْطِ الأَسْوَدِمِنَ الْفَجْر “Mangez et buvez jusqu’à ce que se distingue, pour vous, le fil blanc de l’aube du fil noir de la nuit.”Que signifie L’aube réelle = al-Fajr as-Sâdiq= الفـَجْرُ الصَّادِقُ? C’est la lumière rouge qui reste et dont la teinte devient de plus en plus foncée avant de virer à l’orange. L’obscurité autour de nous tend à se dissiper jusqu’à ce que la lumière devienne jaune intense. Et c’est à partir de l’aube réelle que l’on prie al-Fajr et as-Soubh.

Pour quoi on dit al-Fajr as-Sâdiq? Car il précède L’aube trompeuse = al-Fajr al-Kâdhib= الفـَجْرُ الكاذِبُ? Et que signifie? L’aube trompeuse = al-Fajr al-Kâdhib c’est la lumière rouge qui Pointe à l’horizon et se propage sur la droite et la gauche avant de disparaître. On peut croire que c’est l’heure de la prière, mais non. C’est pourquoi, on l’appelle l’aube trompeuse.